1. L'ergothérapie
Ergothérapie : sbst. Féminin
thérapie comprenant activités physiques variées dans le but de permettre
l'adaptation des handicapés physiques ou mentaux dans la société.
L'ergothérapie est originaire de
l'Amérique du Nord, elle est apparue au XXème siècle, grâce aux médecins
psychiatres qui ont développé l'activité physique comme thérapie avec leurs
patients.
Après les deux guerres
mondiales, le développement de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
favorise l'émergence de cette thérapie en France dans les années 1950. De fait,
le nombre accru de malades liés aux guerres amène un besoin urgent de
professionnels pour réorganiser et réadapter la vie sociale et professionnelle
des patients. Dans les années 1970, le concept du handicap voit le jour et
l’environnement social est considéré comme un facteur de santé. Il est avéré
qu'il existe un lien étroit entre la santé d'une personne, son activité et son
environnement. L'amélioration de l'image de l'ergothérapie de ces dernières
années favorise son essor important. Cet essor est lié au vieillissement de la
population et à l'apparition de nouvelles pathologies (autisme, trouble de
l'apprentissage, etc.). Les activités proposées par les ergothérapeutes se
trouvent être limitées puisqu'elles ne sont pas remboursées par la Sécurité
sociale et sont donc entièrement à la charge des patients. Pour faire appel à
un ergothérapeute, le malade doit bénéficier d'une prescription, cependant, les
consultations ne sont pas toujours remboursées par la Sécurité sociale.
L'ergothérapie a pour objectif
de maintenir, restaurer et/ou permettre les activités humaines de façon
sécurisée, autonome et efficace. Elle peut également prévenir, réduire voire supprimer un handicap en comptant sur une habitude de vie et un environnement
sain. Ce type de thérapie veut garantir l'indépendance du patient et ceci
autant au niveau social que professionnel. Elle peut avoir lieu en milieu
hospitalier ou dans des établissements alternatifs comme les centres d’accueil,
les foyers ou les hôpitaux de jour. L'ergothérapie prend en charge les maladies
mentales ou les infirmités motrices.
L'ergothérapie
rééducative et réadaptative recherche une coordination des mouvements, le
réapprentissage d'un acte quotidien ou l'adaptation au port d'une prothèse.
Toutes les activités sont manuelles ou artistiques. Elle permet aussi la réadaptation
à la vie familiale et/ou professionnelle.
L'ergothérapie préventive permet d'assumer un
handicap ou une maladie et conservant l'indépendance et l'autonomie de la vie
quotidienne et sociale du malade. Les activités effectuées sont des tâches de
la vie quotidienne comme les soins personnels, le travail et les loisirs. Elles
sont sélectionnées selon les besoins de la personne. Ces activités s'effectuent
individuellement ou en groupes composés de toutes sortes de personnes (âges et
sexes variés). Elle est proposée à des patients de psychiatrie, de neurologie,
de rhumatologie ou de rééducation fonctionnelle. C'est un traitement à la fois
psychique et physique.
2. La psychothérapie
La psychothérapie est le nom
donné au soin sur le plan psychique. Ce phénomène trouve ses origines
dans diverses méthodes dont l'analyse psychologique de Pierre Janet, la
cure par la parole de Joseph Breuer ou encore l’hypnose et la
psychanalyse. Cependant, Sigmund Freud est réellement le pionnier de
cette idée. On date les origines de la psychothérapie à la fin du XIXeme
siècle.
Par exemple, dans le cas de la psychothérapie psychanalytique, la personne analysée (c’est-à-dire le patient) est placée couchée sur un divan de telle sorte qu'elle ne voit pas le psychanalyste. Cette action est conseillée car elle est propice à la détente mais aussi à la régression. Elle permet un accès à la mémoire infantile, aux rêves et surtout à l’association libre ( le patient doit dire tout ce qui lui passe par la tête). Durant toute cette action thérapeutique, le psychothérapeute intervient le moins possible pour favoriser la parole de l’analysé.
2. La psychothérapie
Les
psychothérapies ont pour objectif de « soigner par l'esprit » des
souffrances aussi bien psychiques que somatiques dans le cadre d'une
relation psycho-thérapeutique.
Par exemple, dans le cas de la psychothérapie psychanalytique, la personne analysée (c’est-à-dire le patient) est placée couchée sur un divan de telle sorte qu'elle ne voit pas le psychanalyste. Cette action est conseillée car elle est propice à la détente mais aussi à la régression. Elle permet un accès à la mémoire infantile, aux rêves et surtout à l’association libre ( le patient doit dire tout ce qui lui passe par la tête). Durant toute cette action thérapeutique, le psychothérapeute intervient le moins possible pour favoriser la parole de l’analysé.
Autre exemple : la psychothérapie individuelle. Elle
diffère de l’exemple précédent pour plusieurs raisons. La principale
différence est que l’entretien est fait en face à face. De plus, le
thérapeute intervient de manière plus directive.
Dans
le cas du handicap mental, la psychothérapie est un moyen de soulager
le patient et d’essayer de le comprendre. Quand la maladie n’a pas de
lien avec la physionomie mais seulement avec la psychologie et qu’elle a
été déclenchée par un évènement traumatisant de la vie du malade, la
psychothérapie est d’autant plus conseillée. De fait, elle va permettre
de comprendre les fondements et les origines de la maladie dans certains
cas. Cependant, même si certaines maladies (comme la schizophrénie)
sont déclenchées durant la vie (contrairement à des maladies comme
l’autisme) , toutes les personnes touchées sont prédestinées à en être
victimes.
3. Le
comportementalisme
Le
comportementalisme prend en charge les personnes ayant des difficultés
rationnelles (ex. : autisme) et/ou un comportement pathogène (inadapté,
morbide ou répétitif). Elle part du principe qu’elle doit aider à modifier le
comportement dans le but que le patient puisse s’intégrer dans le milieu où il
vit. Le comportement est le reflet du milieu de vie du patient et des
conditions dans lesquelles il vit tels que la famille, la scolarité et
l’entourage du patient. Le comportementalisme se distingue des autres thérapies
parce qu’il n’a aucun besoin de connaître la maladie de la personne. Chaque
trouble est traité séparément, cela s’appelle le programme de conditionnement
opérant. Ceci ce passe sous contrôle d’infirmiers et/ou d’éducateurs. Le
traitement peut être une demande ou un désir du patient qui veut modifier lui-même
une habitude. La théorie comportementale est un processus éducatif qui permet
d’aider ceux en difficultés psychologiques.
Avant le début de la thérapie, le patient et
le thérapeute passent un contrat sur la durée approximative des soins. La théorie
comportementale est que chaque symptôme représente une maladie. Cette théorie
s’appuie sur une méthode d’apprentissage et de conditionnement, mettant en
place un traitement permettant de changer le comportement handicapant. En
effet, lorsqu’un comportement handicapant disparaît, cela s’appelle un processus
d’extinction. Pour modifier un comportement inadapté, on utilise
l’apprentissage, le conditionnement et le reconditionnement. Dans le cadre d’un
entrainement, pour appréhender un ensemble de circonstances, on utilise la
théorie du comportement-cible. Avec cette thérapie, on ne cherche pas à
interpréter le trouble, mais seulement à aider le patient.
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