mercredi 15 février 2012

a. Freud et le freudisme


Freud est un élément majeur dans la prise en charge et la reconnaissance des causes du handicap mental.

Il naît en 1856 et meurt en 1939. Freud était un neurologue et un psychiatre autrichien issu d'une famille juive. Il a été professeur à la faculté de Vienne en 1883. Il partit en exil à Londres en 1838 pour fuir l'antisémitisme du régime nazi. Freud était athée et luttait contre la religion car selon lui c'était un obstacle à l'intelligence humaine et à son développement.




Il fut l'un des fondateurs de la psychanalyse qui est considérée comme un moyen de guérir les névroses par une analyse psychique. Elle est définie comme une méthode d'investigation dans les processus mentaux, thérapeutiques, fondée sur une théorie du fonctionnement psychique. Il a trouvé une explication aux phénomènes collectifs courants mettant en cause l'inceste ayant conduit à son interdiction. Il développe cette idée dans Totem et Tabou, qu'il écrit en 1913. Sa psychanalyse a été grandement critiquée par ses opposants qui lui reprochaient le manque de preuves scientifiques de son efficacité et le comportement sectaire de ses partisans. Il écrivit l'essai Le Moi et le Soi en 1923, celui-ci devint une œuvre majeure de la psychanalyse.



« Le Siècle de Freud est passionnant du début à la fin, selon Eli Zaretsky dans Le siècle de Freud, une histoire sociale et culturelle de la psychanalyse, ce n’est pas un essai de plus sur l’inconscient mais un récit documenté et critique du freudisme et est au niveau mondial sans précédent. »

            Le Freudisme est « la première grande théorie et pratique de la vie personnelle » qui inculque la notion de l’inconscient qui de nos jours nous paraît évidente. Cependant, cette compréhension de l’inconscient est une invention récente. Freud sera le premier à rompre, au XXème siècle, l'esprit rationnel et autonome des Lumières. La publication de l'Interprétation des rêves de Freud en 1899, mettra en avant une nouvelle manière d’être un humain. Cette nouvelle manière s’appelle le « modernisme ».

            En France, Jacques Lacan, après un retour aux textes de Freud, proposera un nouveau discours analytique. Lacan imposera la psychanalyse dans les pays latins et catholiques.

            Freud en libérant l’inconscient, aussi appelé la « libération du moi », le mot « moi » représentant l’inconscient, désintégrera l’ordre familial du XIXème siècle. Freud devient donc le complice involontaire d’une nouvelle aliénation.
 
             Freud sans le vouloir lancera la consommation de masse à cause de sa «convergence fatale», amenant ainsi les individus à assumer leurs désirs.



Dans un extrait du texte « Le rapport de la science aux autres domaines de la pensée », Freud remet en cause la séparation entre la science et les domaines comme la religion et la philosophie.

Dans les trois premières lignes de cette extrait, nous comprenons que l’auteur s’oppose clairement à la dissociation entre la science et les domaines du psychique. Pour ce dernier, la science est en rapport avec le psychique et le paranormal, notamment l’inconscient qui, jusqu’alors, faisait partie du psychique mais où Freud trouve des réponses scientifiques. Pour approfondir cette idée d’égalité, Freud écrira explicitement ligne quatre et cinq, « science, religion et philosophie auraient des droits égaux à la vérité », montrant la sûreté de ces propos comme une vérité générale, et son envie d’égalité dans tous les domaines. Insistant par la même occasion sur la liberté des hommes de choisir face à une telle situation. Par contre, Freud admet que son espérance et sa façon de penser sont belles et honorables, mais irréalisables à cause des antiscientifiques qui refusent l’avancée universelle. La phrase « malheureusement elle s’avère insoutenable » montre clairement que Freud n’a pas d’illusion quant à l’avancée rapide de sa philosophie de vie. Freud écrit que cette vérité sur l’égalité de la science ne doit pas être dite, puisqu’elle ne comporte aucune restriction, ni aucun mensonge, on le remarque avec le début de cette phrase explicite « la vérité ne peut pas être tolérante ». En revanche, l’extrait se termine sur la vision de l’égalité de la science et le fait que cette dernière soit présente dans toutes les activités humaines, mais souvent critique quand d’« autres puissances », religion, philosophie, etc., veulent en changer une partie.


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